Cette installation au Palais de l’Athénée à Genève en janvier 2003 mettait en scène des objets qui matérialisaient nos préoccupations à l’égard des problèmes énergétiques et climatologiques et comment ces préoccupations venaient nourrir un imaginaire collectif. Il y a sept ans la communauté scientifique elle-même était encore divisée sur les modèles adoptés pour l’analyse du phénomène d’un réchauffement climatique global et en accélération depuis un sciècle et le monde politique faisait la sourde oreille.
Aujourd’hui devant l’ampleur des problèmes de tous ordres qui en résultent, le phénomène est devenu affaire d’Etats, on nobelise le G.I.E.C (Groupement Intergouvernemental de Recherches sur le Climat) et pas un jour ne passe sans que la presse mondiale se fasse l’écho de ce qui agite la sphère publique en la matière.