Solar windows

Le musée Rath possédait, dans sa conception première et grâce à ses verrières et ses fenêtres latérales, un éclairage naturel de ses salles. Dans le courant de la seconde moitié du 20ième siècle, celles-ci se virent transformées par l’ajout d’un faux plafond et d’un éclairage artificiel.

Ma proposition visait à revisiter ce bâtiment en regard de certaines questions très actuelles (économie d’énergie, énergie verte) mais aussi du point de vue de l’architecture comme lieu d’une mémoire collective. Le projet pensé comme une installation in situ, était constitué d’un capteur photovoltaïque haubané sur la façade principale. De là, partait un cable d’alimentation vers l’intérieur du musée parcourant toute la longueur du plafond d’une des trois nefs jusqu’à une boîte noire posée à hauteur d’yeux. A l’interieur  de ce volume, visible par trois oeilletons, on trouvait une reproduction, à une échelle plus petite, du premier étage du musée modifié par la réhabilitation de ses verrières et certaines de ses fenêtres.

L’électricité produite par le panneau solaire permettait, grâce à un système quelque peu paradoxal, d’éclairer la maquette à l’intérieur de la boîte noire.

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Vue intérieure de la caméra oscura

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Solar windows, camera oscura, dispositif électrique, alimentation solaire, 2006

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Panneau solaire en façade principale du musée Rath, Genève 2006

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Vue intérieure de la camera oscura

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Exposition Open House, Musée Rath, Genève, 2006